Elle décède à Constantinople en 329, son corps est ramené à Rome, placé dans un sarcophage de porphyre rouge dans le mausolée de Tor Pignatara, puis transféré au Vatican.
"ce sarcophage monumental fut réalisé pour accueillir la dépouile de Ste Hélène, puis restauré et transporté au Vatican en 1777, placé sur 4 lions sculptés. On distingue sur la caisse des scènes militaires où des cavaliers romains soumettent des prisionniers barbares : sur le couvercle, des éros et des victoires ailées tiennent des guirlandes, tandis que deux lions, l'un endormi, l'autre allongé, occupent les parties inclinées. La scène militaire, peu adaptée à un tombeau de femme, induit à penser que ce sarcophage était destiné à l'origne à un homme de la famille impériale, comme Constant Chlore ou, plus probablement, à Constantin lui-même" source : musée du Vatican.
Dans la même salle, dite "en Croix grecque", le sarcophage de même matériaux et style : probablement celui de Constance une des filles de Constantin.
Que reste-t-il de la dépouille de Sainte Hélène dans ce sarcophage officiel ?
On notera que le vol des reliques, puis leur commerce ou marchandage devait connaitre son apogée entre le IXe et le XIe siècle.
La dépouille de Ste Hélène reposait alors soit dans la basilique St Piere et St Marcellin, dans le quartier de Torpignattara, soit dans les catacombes adjacentes.
"le moine Altmannus raconte que, vers 840, un de ses confères, nommé Theutgise, de l'abbaye de Hautvillers (Marne) qui était allé en pélerinage à Rome, déroba le tronc embaumé de Ste Hélène et le rapporta à son abbaye. Les péripéties d'authentifications, furent laborieuses, Theutgise fut soumis à l'eau bouillante et s'en sortit, le corps de Ste Hélène resta à l'Abbaye de Hautvillers jusqu'à la révolution.
Les reliques purent échapper à la profanation grâce à l'intervetion de Dom Grossard, le dernier abbé de cette abbaye.
Après maints épisodes et tribulations, interventions des "dignitaires de l'Archiconfrérie royale du St Sépulcre", qui faisaient valoir que Ste Hélène éait la fondatrice de leur ordre, institué en 313, aboli par la Révolution, rétabli par Louis XVIII ...
Après constatation de l''authenticité des reliques, celles ci furent transférées en Novembre 1820 dans la crypte de l'église St Leu-St Gilles, à Paris, rue St Denys, très proche d'une ancienne église du Saint Sépulcre entièrement détruite durant la Révolution
Elles y sont restées depuis cette date : aujourd'hui, chaque semaine la communauté orthodoxe du patriarcat de Moscou vient célébrer la Sainte en ces lieux. Language utilisé : le Slavon.
Egalement dans cette crypte, un gisant représentant le Christ après sa crucifixion dans son sépulcre, avant la résurrection du matin de Pâques.
il vient de l'ancienne église voisine des Chevaliers du Saint Sépulcre.